Condensateur
social

Sculpteur du vivant, Jean-Philippe Poirée-Ville aime écrire dans l’espace et calligraphier au sol d’élégantes volutes. Pour mieux les saisir, n’hésitez pas à en suivre les circonvolutions ! Il faut entrer dans son écriture, la danser, la vivre. Installée dans le Square des Martyrs, qui sait de quelles rencontres improbables l’œuvre sera l’initiatrice ?
Le terme de condensateur, emprunté à l’électricité, évoque l’idée d’un changement de nature. Avec le Condensateur social, Jean-Philippe Poirée-Ville cherche à influer sur nos rapports sociaux, à créer un espace public à partager pleinement, librement… Les formes aériennes dessinées par les plantes sont inspirées de la calligraphie chinoise ancienne, celle du Tao, emplie de notion de sacré. C’est « l’écriture en nuage » vive et légère. La circulation autour de l’œuvre en est la « révélation chorégraphique ». Sous le graffiti végétal, tagué en plein ciel, l’œuvre doit être vécue, interprétée et devenir source de rencontres…

Jean-Philippe Poirée-Ville est architecte et paysagiste, diplômé de l’école Spéciale d’Architecture en 1996. Il complète sa formation à l’école Nationale Supérieure du Paysage. Conjuguant architecture, lumière et botanique, il est aujourd’hui sollicité par des villes et des centres d’art (Fondation EDF, Château de Versailles…). Il collabore avec des agences d’architectes de renom.